Changement de cap
Et oui de retour sur la toile, pour
continuer à tisser le fil rouge de ma passion. Je n’ai pas baissé pavillon je
vous rassure et avec l’ouverture, les cannes sont ressorties des fourreaux. Par
où commencer, car je me suis employé depuis le 1er mai : La
Maine très peu, la Mayenne un peu plus, la Loire beaucoup, le Golfe du Morbihan
aussi, sans oublier la Vendée. Je me suis même payé le luxe d’une sortie du
côté de Bar-Le-Duc dans la Meuse, dans une magnifique rivière venant tout droit
des Vosges. J'ai vu du pays!
Chronologiquement, les premières
sensations seront retrouvées en Vendée, avec une pêche ultra light du bord. Les
vents d’Ouest forts du mois d’Avril et début mai auront eu raison de la clarté
de l’océan. Les eaux brassées, ambiance mocchiato digne d'un mauvais remake de "pêche dans les mangroves". Il ne fallait pas se décourager et se dire que les
poissons eux, doivent de toute manière se nourrir. Une pêche avec des
leurres souples brassant un maximum d’eau pouvant trouver preneur. Un rattle pour monter encore plus le
son sous l'eau et hop le tour est joué. Il n’aura pas fallu attendre 10 lancés pour le
premier contact et quel contact. Le poisson rush direct direction les huitres
jonchant le fond. Apprenant de mes erreurs passées sur ce même poste, le bas de
ligne en 35/100 m’autorise le bras de fer. Quelques minutes plus tard, le
poisson crève la surface et vient s’échouer à mes pieds : 74cm et Monsieur
à bien mangé à la cantine !
Après ces sensations, les retours en rivière sont bien plus compliquées, d’autant plus que nous avons entrepris avec Hugues l’entreprise de découvrir de nouveaux postes qui plus est, en Loire. Ce fleuve de part l'étendue d'eau et la multiplicité des postes offerts bien souvent vides, compliquent sérieusement notre tâche. Nous savions que nous marchions sur des oeufs. Cela fait deux
bonnes raisons de faire des bides et je vous rassure, nous y sommes bien arrivés.
Après, nous avons quasi chaque fois gratté un poisson ou deux : de le
brème (oui oui aux leurres), du mulet mais aussi de l’aspe, quelques perches et
chevesnes. J’ai rentré également les premiers sandres de la saison.
Nous nous sommes ensuite offerts
notre escapade annuelle pour notre jubilé. Direction le Golfe que nous
connaissons bien pour traquer bars et dorades royales. Le vent d’Est nous
accompagne pour le bon temps mais aussi pour nous casser nos dérives. Après une journée de pêche intensive le bilan est sans appel : le bar est absent des
courants principaux, des parcs et les dorades royales pas encore arrivées.
Ambiance ! Nous trouverons la pêche sur les deux derniers jours sur des
courants secondaires bien pourvus eux en poissons. Il s’agit principalement de
petits bars entre 500g et 2kg. Nous nous régalerons avec une grosse fréquence
de touches et des pêches toujours plus light. Et comme tous les ans, nous
fêterons nos retrouvailles avec un barbecue à bord en plein milieu du
Golfe ! #classeinternationale
Je terminerais ces 2 premiers
mois de la saison 2019 avec une parenthèse enchantée du côté de Bar-Le-Duc.
En déplacement professionnel, canne de voyage en main, je pars à la découverte de l’ornain, une rivière riche en poissons avec une grosse densité de truites
mais pas que : ombres, chevesnes, perche et brochets se côtoient. Pas
question ici de sélectionner sa pêche avec comme objectif un maximum de
contacts. Je n’ai pas été déçu avec un tableau de chasse large et une pêche hyper sélective tournant autour de pêche lente en bordure de berge. Quel bonheur!
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