Un vent de fraîcheur

Ce vent, n’est pas celui que l’on connaît en ce moment, ni celui qui a soufflé une partie de l’été. Non, ce vent de fraîcheur est celui qui a parcouru mes joues, mes cheveux sur les hauteurs de la Savoie. En road trip en famille, tantôt côté Piémontais, tantôt côté Savoie, nous avons arpenté, sillonné les routes montagnardes. Randonnées et autres activités familiales certes mais pas que. Vous connaissez l’animal : canne de voyage attachée sur mon sac à dos, j’ai pu tremper le fil dans des eaux furieuses, glaciales et cristallines.



Les débits étaient soutenus car dynamisés par la fonte des neiges rendant la pêche efficace que sur de très courtes distances. Le lancer se voulait ultra précis pour des truites ultra méfiantes. Je vous laisse avec l'image ci-dessous imaginer les quelques centimètres où le leurre passera efficacement.

Pas question de bourriner et d’enchaîner les postes. Les eaux regorgent de poissons, il s’agit ici de soigner l’approche. Il m’a fallu quelques heures pour régler la mire et ma façon de fonctionner.

Chaque approximation se payait cash par un refus et un poisson qui se calera à jamais derrière sa pierre. A l’inverse, tout passage dans la bonne veine d’eau à lécher les blocs rocheux se traduisait par une touche. Des truites de l’espace par leur beauté, par leur vivacité. Chaque poisson sorti de l'eau était une petite victoire dans ce cadre paradisiaque. Les conseils avisés de la boutique du coin sur les leurres à utiliser m’auront été bien utiles. Je suis reparti en échange avec une canne au toc car cette pêche ne m’a pas encore livré tous ses secrets, je vais y travailler activement dès mars 2022.




De retour en terre angevine, les sessions se sont faites rares faute de temps. J’ai néanmoins réussi quelques sorties flash. Les repères étaient perdus n’ayant pas des masses pratiqué. C’est l'un des secrets de la pêche : allez régulièrement sur l'eau pour continuer l'apprentissage et suivre le mouvement des poissons. A défaut, une analyse rapide des débits, de la teinte des eaux et une grosse dose de flaire pour lancer sa ligne à l’eau dans les endroits estimés les plus propices.

J’ai rapidement trouvé les sandres mais tailles juvéniles. Des secteurs littéralement blindés traduisant une excellente reproduction. A l’instar de l’année dernière, cela promet de belles années devant nous. En périphérie des mini vampires tapis, dans l’ombre, un poisson lui était bien nerveux : dame zébrée, j’ai nommé la perche. Cela fait un bon moment que je n’avais pas vu de tels rassemblements. J’ai pu à plusieurs reprises trouver de belles concentrations et de la qualité dans la taille des individus présents.








Dans le tas, deux surprises, et de tailles. La magie de la pêche avec au bout de la ligne, pas toujours le client attendu. Un aspe taille XXL et une brème mode déménageur breton.


Le froid s’installe et annonce la course contre la montre de l’ensemble de la gente aquatique pour faire le plein de graisse avant l’hiver. Je l’ai écrit : « faute de temps ». Et bien le temps, ça se prend ma bonne dame ! Ce sera chose faite dans les prochains jours où je vais alterner océan et rivière pour traquer mes deux compagnons préférés : le bar et le sandre avec qui sait, d’autres surprises au bout de la ligne !

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