Un second cri...
Le raté de dimanche dernier me hante encore et les questions
continuent de fuser… Qu’est-ce que j’ai mal fait, quelles fautes ai-je commises ?
La puissance de ma canne est selon moi LA raison de la perte du poisson. Pas
assez costaude pour qu’au moment du ferrage l’hameçon se plante. Trop légère aussi
pour encaisser le combat. Toujours est-il qu’un poisson record, cela se mérite.
Le moindre faux pas et c’est la sanction. Croire en SON leurre, croire à l’endroit
et surtout insister toujours et encore sont les clefs.
Même endroit en espérant pas la même punition. Une heure
montre en main, accompagné de Christian, la concentration est de mise. L’eau charrie
son lot de feuilles et de branches. Chaque lancé se solde par un leurre chargé
de débris. Nous prenons l’option de ce sous grammer et ce pour 2 raisons :
faire planer notre leurre et éviter de racler le fond. Option validée par
Christian qui enregistre une première touche quelque peu sportive. Le moulinet
chante son plus beau refrain et la canne plie. Monsieur Le Silure décidément
présent et actif sur la zone a encore frappé. Estimé à 1m30, il retournera à l’eau.
Décalé de quelques mètres, je m’acharne sur LE spot de la
veille. Si je suis assidu au poste, mes partenaires de jeu le sont aussi. A
une dizaine de mètre du bord, la touche est sourde. Au ferrage, je revis la situation
de la veille. C’est lourd, lent et le
combat est ponctué par de bons coups de tête. Rejoins par mon acolyte, le
sandre se laisse tranquillement prendre. 94cm pour un poids estimé à 8kg. Nous
nous pressons de rendre à son élément, ce magnifique poisson. Il est 17h30. A
quelques minutes pres, j’entends quelques part dans ma tête le cri de la
veille. Ce coup-ci mon cri a eu une tout autre saveur…
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