Dorade royale aux leurres

Non non, je ne me suis pas mis au tricot, je n'ai pas troqué mes cannes pour je ne sais quel autre loisir. Côté rivière, les niveaux sont hauts ce qui retarde nos pêches d'été. Toujours est il, les sandres sont mordeurs avec une moyenne de 3/4 poissons par sortie. Pour la taille, c'est autre chose...

Vous l'aurez compris dans le titre, c'est en mer que les choses ont débuté sérieusement.

Ca y est, c'est fait. Nos chères royales ont succombé. Les appâts sont des valeurs sûres, mais je voulais essayer quelque chose d'autre en les tentant aux leurres, quitte à me casser les dents, quitte à n'avoir qu'une touche. Les fabricants regorgent d’imagination alors dans la kyrielle de leurres, il devait bien avoir une forme, une nage qui pouvait coller. Après un hiver à cogiter, à surfer sur le net, à lire de multiples documents scientifiques sur la vie secrète des dorades royales, un peu le "Closer Halieutique" j'ai envie de vous dire, j'étais fin prêt. Je jette mon dévolue sur une selection de 3 leurres pouvant couvrir selon moi tous types de poste. J'en ai beaucoup parlé à mes compagnons qui étaient en limite de saturation et à me femme pour qui en un hiver j'ai appris une nouvelle langue : le mandarin! Bref, l'envie et les attentes étaient énormes sur cette pêche, passons donc de la théorie à la pratique.

Pour le crash test, comme tous les ans, nous nous retrouvons dans le Morbihan entre amis pour pêcher en mer 2 / 3 jours, notre jubilé comme nous l'aimons à le nommer. Le principe : des heures et des heures en mer à pêcher sans relâche. L'occasion unique de mettre à execution mon plan sachant que le test barbecue en mer a été validé, rien ne pouvait nous arriver.

Nous avons alterné pêche aux bars, pêche à la royale avec en tête d'être flexibles et ainsi ne pas s’enfermer dans une pêche unique. Nous nous sommes vite rendu à l'évidence, le vent du Nord accélère nos dérives et complique sérieusement l'opération pêche du bar. Nous évitons le capot de justesse mais rien de fou.

Nous nous tournons donc vers le pêche de la dorade royale où nous trouverons notre salut, notre orgie même : 37 poissons touchés sur 2 sessions et des morceaux dépassant les 4kg. Nous avons même eu la joie d'enregistrer un triplé sur le bateau. Pour l'épuisetage, ça été rock n'roll attitude. Il fallait être mobile car les bancs se déplaçaient à une vitesse folle, connaître les coins comme sa poche et pour cela, nous pouvions compter sur K'ptaine Seb. Restait à trouver la pêche dans les 12m, profondeur à laquelle nous ne manquions pas de clientes. La bonne nouvelle c'est que nous avons fait mouche. Pas de vidéos ce coup-ci car les postes sont marqués et comment vous dire, pour pêcher heureux, pêchons cachés!