Les 23 coups de minuit

Tout ou rien. Tout pendant la montée d'eau et la décrue, rien au pic de la crue.
Cela ne vous aura pas échappé, il a plu, même beaucoup plu. Les orages se sont enchaînés à un rythme fou et la conséquence sur les eaux immédiates. Des montées d'eau soudaines et durables, des tenues de poisson pour la saison à y perdre son latin aquatique.
Avec une hauteur d'eau digne d'un bon gros mois pluvieux de novembre, je me suis orienté vers les postes hivernaux. Avec 25 degrés de plus, la sanction : rien.
Se tourner vers les postes d'été en adaptant technique et approche avec ces eaux qui courent : tout. La clef était donc bien là. Il fallait lire les courants, scruter la surface à l'affût d'une signe même minime pour commencer à envisager de peigner une zone et mettre sa stratégie en place. Sur 4 sessions, la première se soldera par un capot puis par une série de 14 poissons, puis de nouveaux un capot. Enfin dans 1m50 d'eau sur une bordure anodine, j'empilerai 9 nouveaux poissons.
Un yoyo des résultats au regard du yoyo des débits. 23 coups de fusil tant les touches étaient sèches, 23 poissons mis au sec tout de même. Un sans faute sur des poissons en chasse joueurs.

Le retour des fortes températures coïncident avec le retour de mes déplacements professionnels. Du côté de la Normandie, je vais prendre l'option Dame Fario en tentant de  soulever les mystères de cette légendaire rivière la Touques.

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