La truite de Pong
La truite du pong
Une fois ces minis postes ciblés, gare à l’approche. Celle-ci se devait minutieuse : marcher sur la pointe des bottes, analyser les courants pour déposer, je n’ai pas dit lancer vous l’aurez noté le leurre légèrement en amont, auront été les premières étapes de la réussite. Quelques réglages sur la taille ainsi que sur la couleur des leurres et les touches se sont enchaînées. Une quantité astronomique de poissons présente sur les différents parcours empruntés. Plus de 40 poissons capturés et quasiment autant de ratés.
Ah, j’oubliais : le créneau horaire : 6h30 – 8h30 ne doit pas être non plus à sous-estimer pour expliquer cette grosse activité.
« A l’époque, sous ce pong, il y avait des truites par centaine.
On les prenait à la maing » me lance un vieux pêcheur à la peau
burinée par le soleil.
Pas de doute, je suis dans le Sud
comme en témoigne cette furtive discussion avec en fond sonore les cigales.
J’ai donc eu la chance pendant mes congés de découvrir, L’Eygues, la Sorgue ou
bien encore la Dordogne à sa naissance au Mont Dore.
Côté matériel, coffre de voiture
blindé oblige, ce sera minimaliste : une micro boîte de leurre, une bobine
de 20/100, une pince, et des chaussons.
Coté rivière, excepté L’Eygues où
le niveau d’eau frisait l’alarmant, la Sorgue et la Dordogne ont conservé de
par leur spécificité un débit parfait.
Et côté pêche allez-vous me dire.
Bien, sur la Sorgue le plus dur était peut-être de savoir où lancer sa ligne.
Méandre sur méandre, alternance de trous, radiers, chaque mètre carré de la
rivière était susceptible d’abriter du poisson. Après quelques ratés, je me
suis focalisé sur une truite, devrais-je écrire LA truite. Jamais vu une truite
aussi massive, postée en lisière d’une souche d’arbre. Elle viendra 2 fois en …
2h. J’ai cramé ma session mais le spectacle en valait à lui tout seul la
chandelle. La dame ne se laissera pas dupée, expérience oblige. Mon imagination
quant à elle aura été mise à rude épreuve pendant et après cette pêche pour
tenter de comprendre quelles cartes aurais-je pu abattre.
Sur la Dordogne, là, changement
de décor. Cela n’a pas été la même : une eau 5 degrés en dessous et bien bien
plus torrentueuse. Il fallait marcher beaucoup pour trouver quelques ralentis
souvent derrière des éboulis rocheux. Une fois ces minis postes ciblés, gare à l’approche. Celle-ci se devait minutieuse : marcher sur la pointe des bottes, analyser les courants pour déposer, je n’ai pas dit lancer vous l’aurez noté le leurre légèrement en amont, auront été les premières étapes de la réussite. Quelques réglages sur la taille ainsi que sur la couleur des leurres et les touches se sont enchaînées. Une quantité astronomique de poissons présente sur les différents parcours empruntés. Plus de 40 poissons capturés et quasiment autant de ratés.
Ah, j’oubliais : le créneau horaire : 6h30 – 8h30 ne doit pas être non plus à sous-estimer pour expliquer cette grosse activité.
Magnifiques photos l'ami
RépondreSupprimerTout ce que j'aime dans la pêche à la truite qui reste pour moi la plus belle des pêches !