Une prise monstrueuse
Nous sommes fin prêt pour le
coup de soir. Le temps n’est pas engageant même si le vent a l’air de se
décider à mollir. La pluie discontinue qui
s’installe, décourage les derniers bateaux. Parfait ! Nous nous retrouvons
seuls sur l’eau, sous un éclairage digne des plus beaux films de trappeurs.
Les dérives s’enchaînent tout comme les poissons. Ils sont bien
là et visiblement plutôt coopératifs. « Jean Kinkin » fait souffrir
le carbone de sa canne avec, au bout de la ligne, un poisson dopé aux crabes. Après quelques
péripéties et un combat plein d’autorité, le poisson rend les armes et
trouve le chemin de l’épuisette. Clic clac séance photo, pouf plaf, remise à l’eau.
Cette soirée va prendre une toute
autre tournure, sans que nous nous y attendions. La dérive suivante c’est au
tour de « Jean Seb » d’annoncer un poisson. En l’occurrence, ce n’est
pas un poisson, mais visiblement un veau qu’il tient au bout de son hameçon. Les rushs interminables nous laissent présager
un client sérieux voir très sérieux. Les secondes, les minutes s’égrainent et toujours pas d’écailles
en surface. L’équipe se met en ordre de marche : je prends les commandes
du bateau, Hugues lui se saisit de l’épuisette. Nos yeux sont rivés sur le fil
à l’endroit précis où une masse blanche vient de percer le bleu-vert de l’Océan. C’est
effectivement énorme. Les mots nous manquent… une fois glissé dans l’épuisette,
nous posons délicatement le poisson dans le bateau. Une prise hors du commun
avec ce bar de 96cm pour un poids estimé à 9kg. Une vision lunaire qui 2 semaines après, continue de nous suivre... tout comme cette pêche miraculeuse.
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