Sous le soleil exactement

"Quand le poisson n'est pas actif, il n'y a pas grand-chose à faire. Ce sera pour une prochaine fois". Voici le texto de Magic JJ, reçu sur mon portable à l'issu d'un coup de pêche pendant lequel nous avons tenté de leurrer du bar. Les piètres résultats ne sont pas du tout à l'image de ce que j'ai pu faire en kayak les jours avant et les jours qui suivront notre sortie. C'est comme cela mon bon Monsieur, la science de la pêche est une discipline bien trop peu explorée, les certitudes d'un jour pouvant volées en éclat le lendemain. Je suis sûr d'une chose : nous avons mal pêché ou du moins, nous n'avons pas trouvé la clef menant aux repères de nos chers labrax. Ce sera pour une prochaine fois car j'avais à cœur de faire une belle pêche.

Ce ne fut pas le cas, les jours précedents, où les prises se sont multipliées. Au fil des mois, gagnant en expérience, la taille des poissons a sensiblement augmenté pour tourner autour d'1kg à 3kg. Pour ce qui est de la technique, c'est leurre souple ou leurre souple avec un cheval de bataille : m'alléger le plus possible pour rendre les dérives de mon leurre les plus naturelles possibles. Pour ce qui est du spot, je délaisse bien volontiers les chasses de mouettes ou autres regroupements de bateaux, au profit d'endroits plus confidentiels : un tombant isolé, une veine de courant à l'écart. Je fuis le monde que ce soit du bord ou en kayak, et mes résultats ne s'en portent pas plus mal ! Pour le reste, qu'importe le temps, les coefficients, la direction du vent, j'ai pris l'option tôt le matin, voir très tôt et sans trop de vent. Ma plus belle pêche a été faite par coefficient de 41 et vent plein Nord...