Des yeux plus gros que le ventre

A l'adage, "les éléphants mangent aussi des cacahuètes" je viens d'avoir le contre exemple. Direction la Maine pour chercher une pépite d'eau douce, l'un de ces gros spécimens d'hiver. J'ai pris une option gros leurre souple : du 4,5 pouces soit plus de 12cm sinon rien! Objectif clairement affiché: trier sur le volet les éventuels prétendants.
Après une bonne heure de recherche infructueuse, des mouvements en surface attirent mon attention. Un temps persuadé que les aspes étaient encore de sortie, il n'en était rien. A y regarder de plus près, ca ressemblait... à pas grand chose en fait. Un mix de perches / brochets / aspe, vous imaginez le tableau. Moi non, du moins avant d'avoir vécu la chose. Je vous plante le décor: des remous conséquents (tiens des aspes), avec des vifs qui partent en éventail (ah non finalement brochet) et des chasses qui durent sur plusieurs mètres (des perches / aspes alors?). Pour savoir qui pouvait bien se cacher dessous, je m'écarte de quelques mètres et commence à peigner la zone, toujours avec les mêmes leurres botoxés. Les touches ne se sont pas faites attendre. Au bout de la canne, c'est énergique mais toujours impossible de savoir à qui je pouvais bien avoir à faire.
Surprise donc lorsque le poisson vient crever la surface : une perche et quelle perche!
 
Ce sont donc elles les fouteuses de trouble qui foncent tête baissée sur les paquets de vifs.
12 cm de plastique littéralement avalée, pour une perche de 40cm... si ce n'est pas avoir les yeux plus gros que le ventre ca!
 
Aucun juvénile dans l'histoire et une première pour moi sur la Maine, avec cette chasse de grosses zébrées bien trop rare à mon goût !
 
 

Commentaires

  1. Belle prise l'ami, merci pour ce récit!!

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    1. De rien l'ami breton!!! Il me tarde d'aller par chez toi voir si les bars répondent présents

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