Un beau une deux

Jamais je n'aurais attendu l'hiver avec autant d'impatience. Aucune frénésie alimentaire, pas le moindre regroupement de vifs, des poissons cantonnés dans leurs quartier habituel, bordure et autre tapis végétal. Les grandes profondeurs sont désertes à part quelques silures égarés.
Non, c'est un beau mois de septembre en décembre j'ai envie de vous dire. Pas facile dans ces conditions de tirer son épingle du jeu, avec comme grand principe, battre du terrain pour trouver du poisson actif.
A ce petit jeu là, j'ai troqué ma voiture pour mon vélo! Plus rapide, plus mobile, plus tout j'ai envie de vous dire. Les créneaux se font même à une main. Je n'ai pas un gros attirail avec moi, seul une canne et une pochette contenant l'essentiel. En habitué des transports low cost, je voyage léger!
Sous une belle après midi ensoleillée de décembre, me voici donc sur l'un de mes postes, où les brochets se montrent actifs! Mais le but n'est pas de me faire couper, non non non, je cherche le sandre. Pas de courant = peu de plombée, pas d'activité = couleurs agressives et fortes vibrations auront mes faveurs. Je ne tarde pas à comprendre que les principaux intéressés vont se montrer à la hauteur de ma provocation. Les touches, peu nombreuses mais bien marquées confirment cette stratégie payante! Des gardons fluos, cela n'existe pas, à part peut être dans les livres pour bambins. Un, puis deux poissons viendront goûter à ce bout de plastique flashy, comme pour se payer un petit retour en enfance. 
Dans le lot, un vieux briscard et un combat héroïque pour un poisson de son âge. Comme à l'accoutumer, il a été gracié, après avoir paradé tel un top modèle devant l'objectif! Comme quoi, l'âge et le poids n'écartent pas tout le temps les mannequins des podiums!
 
 

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